
La chronique philanthropique
Chronique de mars 2025
Le 13 février dernier, La Société Alzheimer de Québec fêtait son 40e anniversaire ! Dans cette chronique, nous souhaitons rendre hommage à tous les généreux philanthropes qui, au fil des ans, se sont succédé et ont œuvré à bâtir et à construire notre organisme, pour lui donner d'évoluer et d'étendre ses services au plus grand nombre depuis sa création. Nous leur en sommes profondément reconnaissants!
Mais, à priori, qu'est-ce qu'un philanthrope me direz-vous? Ayant déjà mentionné dans une précédente chronique que la philanthropie pouvait être traduite, au sens littéraire selon ses racines étymologiques, comme étant «l'amour de notre humanité», la définition d'un philanthrope, qui porte aussi les mêmes racines, est, selon le dictionnaire de l'Académie française : «une personne naturellement portée à aimer son prochain».
Avec cette définition, vous comprendrez que nous sommes loin d'une classe de gens étant uniquement réservée aux membres d'une élite riche, comme certaines croyances peuvent le laisser sous-entendre. Nous parlons plutôt d'une classe de gens sachant faire preuve d'empathie, de bienveillance et d'altruisme envers son prochain.
Les philanthropes sont donc mues par certaines valeurs, telles la responsabilité et de partage, l'égalité, l'engagement et la justice sociale notamment. Par leurs actions, ils tendent à atténuer la souffrance humaine et souhaitent contribuer à l'amélioration de la qualité de vie de tout le genre humain. Leurs comportements visent à aider leurs semblables, sans nécessairement en attendre de bénéfices personnels en retour ou de contrepartie. Le philanthrope n'est donc pas qu'une personne empathique qui comprend la souffrance de l'autre, mais c'est aussi une personne d'action, sachant faire preuve d'altruisme, et qui en plus d'aider sur du court terme, aspire à un impact concret sur du long terme.
Par ailleurs, il y a plusieurs façons de donner en tant que philanthrope. On peut offrir, bien entendu si on en dispose, de ses ressources matérielles ou financières pour améliorer le sort d'autrui. Il y a des gestes significatifs en ce sens qui peuvent changer des vies ! Par contre, on peut également offrir de son temps, de ses talents, rallier des gens à un projet, et on peut témoigner au bénéfice d'une cause pour interpeller d'autres individus. Ce faisant, les philanthropes déploient une réelle force motrice en faveur de l'avancement social, et deviennent vecteurs de certains changements fort importants. La philanthropie est à la portée de tous. De tous milieux et de toutes bourses. Et en dépit des rêves philanthropiques propres à chacun, le but ultime de tous les philanthropes converge vers un même objectif : agir, invariablement, dans l’intérêt du bien commun.
Tout au cours de ces 40 dernières années, les personnes concernées par la maladie d'Alzheimer ou d'un autre trouble neurocognitif, ainsi que leurs proches aidants, ont pu compter sur le secours de milliers d'âmes généreuses qui ont su partager de ce qu'elles avaient, mais plus, de ce qu'elles étaient pour leur venir en aide! Ces personnes de cœur, ensemble, ont contribué à l'instauration de bases solides ou l'entraide prend tout son sens. Et le mot humanité de même. Mille mercis à nos chers philanthropes : donateurs, bénévoles, employés, membres de notre conseil d'administration, collaborateurs, partenaires et précieux bénéficiaires, qui ont mis l'épaule à la roue pour écrire et façonner l'histoire, et faire une réelle différence en notre communauté. Longue vie encore à La Société Alzheimer de Québec ainsi qu’à tous les courageux philanthropes qui la composent; c’est aujourd’hui que nous écrivons, collectivement ensemble, la suite de notre histoire!
Chronique de janvier 2025
Au-delà des vœux et des bonnes résolutions, le début d'une nouvelle année civile s'associe, très souvent, à la période des impôts qui avance à grands pas! C'est donc une occasion propice pour s'y préparer, et au sein de cette chronique, nous avons pensé vous y aider en revenant sur certains concepts de base qui entourent les crédits ou déductions d'impôts que vos dons engendrent, et auxquels ils vous donnent droit.
De façon générale, un crédit d'impôt combiné pour le fédéral et le provincial de 32,525 % s'applique au premier 200 $ de don. L'excédent donne droit à un crédit combiné variant entre 48,215 % et 53,305 %, selon le revenu imposable de l'individu.
Habituellement, les crédits pour dons sont accordés pour ceux ayant été réalisés durant l'année, entre la période du 1er janvier au 31 décembre. Toutefois, sachez que des mesures législatives exceptionnelles ont été prévues pour l'année 2024 par nos 2 paliers gouvernementaux (fédéral et provincial), afin de permettre à ce que les dons effectués en janvier et février 2025 puissent être déduits pour l'année précédente, soit pour 2024. Cette mesure vise à atténuer les impacts pour les OBNL et les donateurs, qu'a pu entrainer pour eux la grève chez Postes Canada.
Il faut également savoir qu'au fédéral, le don du vivant se limite à 75 % du revenu net du donateur. Ce qui n'est pas le cas au provincial. Au décès, les règles sont différentes.
Les dons non déduits pour une année donnée du vivant, peuvent être reportés pendant cinq années subséquentes. Au décès, d’autres normes s’appliquent.
Par ailleurs, il importe de savoir que de nouvelles règles fiscales sont entrées en vigueur en cours d'année 2024 relativement au calcul de l'impôt minimum de remplacement (IMR), et que cela pourrait avoir une incidence sur certains donateurs aux revenus plus élevés. Vos conseillers ou planificateurs financiers le cas échéant, pourront vous renseigner.
Un fait important à noter, est que les dons effectués par deux conjoints peuvent être regroupés et transférés à l'un ou à l'autre des conjoints. Ainsi, il pourrait être intéressant que le conjoint au revenu le plus élevé soit celui qui les réclame, pour vous permettre, ce faisant, de bénéficier d'un crédit d'impôt plus élevé au sein du couple.
Pour une société, le don se traduit par une déduction dans le calcul du revenu imposable de la société, d'une valeur variant entre 12,20 % à 26,50 % du don effectué, pourcentage qui se verra déterminé en fonction du taux d'imposition que paie la société dépendamment qu'elle ait accès ou non (ou partiellement), à la déduction pour petite entreprise. Pour une société de placements, cette déduction sera plutôt de 50,17%.
Certains calculateurs gratuits sur internet peuvent transmettre un aperçu des crédits auxquels vous pourriez avoir droit pour les dons réalisés en tant qu'individu, en fonction de vos revenus. Puisqu'une image vaut mille mots, nous avons cru bon de vous en fournir un exemple :
Bien entendu, d'autres particularités pourraient s'ajouter à cet exemple, notamment, selon le type de don effectué (don en titres par exemple). Pour en savoir davantage, nous vous invitons à consulter vos experts financiers qui sauront vous aider et vous renseigner.
Qui donc a dit que l'amour de notre humanité, traduite par vos dons, et la fiscalité, ne pouvaient pas cohabiter?
Liens vers des calculateurs :
Calculateur de don de bienfaisance - IG
Calculateur de don de bienfaisance - PPI
Calculateur du crédit d'impôt sur don caritatif - Mackenzie
Programme des dons majeurs et planifiés de La Société Alzheimer de Québec
Avis de non-responsabilité : Les informations comprises dans cette chronique ne constituent en aucun cas des conseils financiers, et les informations partagées ne sont pas exhaustives, considérant les particularités de diverses situations possibles. Les taux illustrés sont ceux étant effectifs en 2024 et ils peuvent changer.