Voici quelques conseils qui pourront vous accompagner au quotidien et qui pourront certainement vous apporter du réconfort.
Les conseils sont composés par les intervenants de La Société Alzheimer de Québec.
Peu importe les réticences, il existe des moyens pour faciliter cette introduction et plus tôt vous ferez appel aux services, plus facilement vous vous y habituerez. Voici quelques conseils pour que vous et votre proche vous vous sentiez plus à l’aise lors de la mise en place de services.
1. Commencez progressivement :
Vous pouvez débuter par une aide d’une heure ou deux par semaine. Allez-y avec le service qui vous semble le plus facilitant: aide pour faire des emplettes ou du ménage, préparer des repas. Par la suite, introduisez un service de répit. Demeurez à la maison pour débuter, puis partez pour une brève période et rallongez vos sorties. Rassurez la personne soit en lui laissant un petit mot de l’heure de votre retour ou en lui passant un appel.Communiquer est un besoin essentiel pour tous. Nous devons exprimer nos besoins, partager nos émotions et la conversation tisse des liens entre les individus.
Lorsque nous accompagnons une personne atteinte d’une maladie cognitive, les conversations changent avec le temps. La maladie fait en sorte que les évènements récents qui alimentent nos discussions s’effacent graduellement.
La conduite automobile est un sujet délicat qui est difficile d’aborder avec son proche vivant avec des atteintes cognitives, car nous savons qu’il peut susciter de vives réactions.
Il arrive que certaines personnes se sentent soulagées de confier les clés à quelqu’un d’autre, libérées d’un stress. Par contre, il est très fréquent que pour d’autres, renoncer à son permis soit inconcevable. Cette privation est vécue comme une perte de liberté, d’autonomie et de mobilité.
Pour certaines personnes, demander de l’aide est perçu comme un échec ou un signe de faiblesse.
À La Société Alzheimer de Québec, nous considérons que demander de l’aide est au contraire un signe de résilience, de maturité et de respect. Un signe de résilience, car il est parfois nécessaire d’aller chercher des ressources pour s’adapter. Un signe de maturité, car reconnaître qu’on a besoin d’aide demande une certaine connaissance de soi. Et un signe de respect, car, nous ne le dirons jamais assez souvent, il est essentiel de connaître et respecter ses limites.
« Je ne suis pas chez moi… », « Amène-moi avec toi… » ou encore « Je veux retourner à la maison… » ne sont que quelques exemples de phrases rapportées par les aidants accompagnant une personne atteinte.
La maladie affecte la mémoire, l’orientation dans le temps et l’espace, l’analyse et bien d’autres zones du cerveau. Selon les zones touchées et l’évolution de la maladie, la personne n’aura plus nécessairement les mêmes repères, la même façon de comprendre et de s’expliquer les événements et de réaliser la nécessité de changer de milieu de vie.
Plusieurs aidants repoussent ou hésitent à demander des services d’aide. Les raisons peuvent être multiples. Ces services peuvent être perçus comme une intrusion dans la vie privée, une incapacité à prendre soin de soi, une atteinte à la dignité ou encore un déni des besoins réels.
Peu importe les réticences, il existe des moyens pour faciliter cette introduction et plus tôt vous ferez appel aux services, plus facilement vous vous y habituerez. Voici quelques conseils pour que vous et votre proche vous vous sentiez plus à l’aise lors de la mise en place de services.
De plus en plus, les chercheurs se penchent sur les bienfaits de l’activité physique chez l’humain. On remarque à travers les études que ces bienfaits sont innombrables. En effet, l’activité physique quotidienne est un facteur de protection important pour la santé physique et mentale autant chez les jeunes que chez les moins jeunes.
Pratiquer une activité physique diminuerait de beaucoup les probabilités de développer des maladies du cœur, des maladies coronariennes, du diabète ou d’être victime d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ceux-ci sont tous des facteurs de risque, parmi d’autres, de développer un trouble neurocognitif. De plus, renforcer son système squelettique et musculaire réduirait les risques de chute chez les personnes âgées.
Il n’est pas toujours simple de téléphoner à une personne qui vit avec des atteintes neurocognitives. Certains propos peuvent nous rendre inconfortables et nous ne savons pas trop comment y réagir, ce qui peut nous freiner dans les sujets à aborder.
Pour que ces limites ne soient pas un obstacle à vos échanges et pour que votre appel soit agréable, il est important de :
• Téléphoner à partir d’un endroit calme, loin des bruits ambiants (l’idéal est que votre proche soit dans les mêmes conditions que vous);
Doit-on annoncer ou non une mauvaise nouvelle (ex : un proche gravement malade ou un décès) à une personne vivant avec un trouble neurocognitif?
Il n'y a malheureusement pas de réponse unique, mais voici des éléments pour aider les familles dans leur réflexion, car ce sont elles qui connaissent le mieux la personne atteinte.
Quel est le premier mot qui vous vient en tête quand vous pensez au mot « Alzheimer » ?
Malheureusement, les premiers mots qui ressortent sont souvent péjoratifs (démence, folie, sénile, inapte, etc.). Pourtant, la personne n’est pas la maladie, c’est une personne à part entière, avec des droits, des émotions comme quiconque. C’est ce que le Mouvement Alzheimer promu! Le Mouvement Alzheimer, porté par trois paliers (fédéral, provincial, régional), a pour but de représenter, soutenir et défendre les personnes vivant avec un trouble neurocognitif et leurs proches. Ce mouvement invite à adopter une approche centrée sur la personne.